Intégrer des véhicules électriques à sa flotte d’utilitaires représente un investissement conséquent qui demande un bon moyen de financement. Entre l’achat et la location, les professionnels ont souvent du mal à faire leur choix. En effet, chaque mode d’acquisition a ses avantages et ses inconvénients. La meilleure option dépendra alors des besoins de chaque professionnel.

Acheter son véhicule utilitaire électrique : par quel moyen ?

L’achat d’un utilitaire a longtemps été la seule option qui s’offrait aux professionnels, principalement via un mandataire spécilisé VUL. Pour réaliser cet achat, ils avaient alors le choix entre deux financements possibles : l’achat au comptant et l’achat à crédit. L’achat au comptant se révèle être l’option la plus avantageuse sur le plan financier, car le véhicule sera acquis à sa valeur d’achat réel. Si l’entreprise choisit le crédit bancaire, elle sera redevable des intérêts et des frais annexes en plus de la somme correspondant à la valeur du bien. Toutefois, l’achat au comptant nécessite une trésorerie assez conséquente, d’autant plus qu’il s’agit d’un véhicule électrique. Toutes les entreprises ne peuvent pas se permettre de réaliser l’achat comptant. Il serait plus opportun pour certaines de consacrer leurs fonds à des investissements plus portants et de financer l’acquisition de l’utilitaire avec un crédit bancaire.

L’achat à crédit offre au professionnel une grande flexibilité dans la gestion de son budget. Il entre immédiatement en possession de ses véhicules et il dispose d’une période plus ou moins longue pour s’acquitter de ses dettes. D’ailleurs, il est possible de rembourser les sommes restantes dues de manière anticipée et souvent sans frais.

Louer son utilitaire électrique : quelles sont les options ?

En termes de location, le leasing est le mode de financement le plus sollicité pour acquérir un véhicule professionnel. Là encore, le professionnel a le choix entre deux options. D’une part, il y a la location avec option d’achat (LOA), une formule permettant à l’acquéreur d’avoir l’usage de son utilitaire électrique pour une durée de 2 à 5 ans. Au cours de cette période, il ne sera redevable que de loyers mensuels dont le montant a été défini en fonction de l’usage prévu du véhicule. Bien que la LOA soit un mode de location, elle permet au locataire de racheter le véhicule loué s’il le souhaite à la fin de son contrat. La valeur de rachat correspondant à la valeur résiduelle du véhicule est fixée dès la signature du contrat.

D’autre part, il y a la location longue durée (LLD), une autre formule de leasing offrant au client l’usage de son utilitaire électrique sans qu’il en devienne propriétaire. À la différence de la LOA, la LLD n’offre pas d’option de rachat. À la fin de la période de location, le bien est restitué au loueur. Cette formule s’avère néanmoins très appréciée par les professionnels étant donné qu’elle est plus flexible en termes de kilométrage et qu’elle prend en charge l’entretien et l’assistance.

Faut-il acheter son utilitaire électrique ?

L’utilitaire électrique a pour particularité de coûter plus cher qu’un modèle thermique de la même catégorie. L’achat d’un tel véhicule ouvre cependant droit à un bonus écologique ainsi qu’à une prime à la conversion permettant à l’acheteur de réduire le coût de son investissement. Pour autant, l’achat d’un véhicule utilitaire reste réservé aux entreprises ayant une bonne santé financière. Si l’entreprise décide d’acheter à crédit, une bonne partie de sa capacité de remboursement sera accaparée par son prêt auto. Ses possibilités d’investissement sont alors susceptibles d’être limitées par cet emprunt.

L’achat de son utilitaire électrique implique toutefois sa propriété, ce qui signifie que l’acheteur sera libre de son usage et éventuellement de sa revente. Les transporteurs qui effectuent de longs trajets fréquents sur les routes et les autoroutes pourront rapidement rentabiliser leurs investissements, contrairement aux entreprises de livraisons de colis qui opèrent principalement dans les grandes agglomérations.

La prise en charge de l’entretien et des autres services annexes appartient au propriétaire. Mais comme il s’agit d’un véhicule électrique, les frais sont réduits par rapport à ceux d’un utilitaire à motorisation thermique.

Faut-il louer son utilitaire électrique ?

Le choix du leasing dépend en grande partie de la formule envisagée par le professionnel, car il existe quelques différences notables entre la LOA et la LLD. Mais, quelle que soit la formule choisie, le leasing peut faire baisser de 30% le budget auto du locataire.
La LOA est préférable si l’activité ne nécessite pas un forfait kilométrique de plus de 15 000 km par an. Relativement contraignante, elle se destine à la logistique du dernier kilomètre. Le kilométrage annuel étant limité, la prise en charge de l’entretien par le client ne devrait pas lui coûter cher.

La LLD est particulièrement privilégiée par les professionnels compte tenu de sa flexibilité. En fonction des organismes loueurs, il est possible de fixer un forfait kilométrique étendu et de modifier cet aspect du contrat en cours de location. L’intégration des services annexes dans le contrat allège également la charge de travail des gestionnaires de flotte.

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